• Chères lectrices, Chers lecteurs,

    Deux ouvrages royaux par l'historien Philippe Delorme à savoir :

    • Les Rois assassinés, "Sri Savang Vatthana, dernier roi du royaume du Laos". Edition Omnia
    • Dynasties du monde, "Histoire de la dynastie khmère". Edition Point de vue

    Avec l'aimable autorisation de diffusion de Philippe Delorme, que je tiens à remercier au passage.

    Vincent Thüler

    Côté Extrême-Orient royal par Philippe Delorme


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  • Chères lectrices, chers lecteurs,

    Voici la poste de Phnom Penh, une grande bâtisse de style colonial français édifiée entre 1890 et 1920. Bien qu'altérée par le temps et la pollution, son architecture d'aujourd'hui est restée intacte car restaurée très récemment.

    Malheureusement, peu de renseignement à son sujet quant à savoir sa date de construction et son inauguration. Toutefois, j'ai retrouvé un document s'y rapportant directement, les tarifs applicables pour l'envoi de télégrammes.

    Vincent Thüler

    La poste de Phnom Penh (Cambodge)

    La poste de Phnom Penh (Cambodge)


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  • Chères lectrices, chers lecteurs,

    Les archives inhérentes à cet hebdomaire indochinois sont si maigres qu'il m'est impossible de vous indiquer la date de son premier tirage ainsi que celle de la cessation de ses activités. Seule certitude, il s'agissait d'un hebdomadaire destiné à la classe intellectuelle. Le lecteur pouvait aussi bien prendre connaissance d'articles littéraires, économiques et politiques. 

    Rédaction et administration du journal : 12 Boulevard Norodom à Saigon

    Sur cette composition, vous lisez l'article du 26 octobre 1934. En ajout, deux métisses issus de liaisons entre un indigène annamite et une femme occidentale.

    Vincent Thüler

    Le Nouvelliste d'Indochine

     


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  • Chères lectrices, chers lecteurs,

    Avant de quitter Paris pour Marseille, Paul Doumer est convié à un grand banquet, c'est la presse coloniale qui régale. En échange, celle-ci attend de son illustre hôte plus que des sourires mais son opinion sur les colonies et surtout sur la manière de les gérer. Peu loquace à ce sujet, le futur gouverneur de l'Indochine leur adresse ses compliments et leur précise que lorsqu'il aura prit ses marques là-bas en Extrême-Orient, il ne manquerait pas de leur faire savoir qu'elles sont ses premières impressions. Le 16 janvier 1897, Paul Doumer quitte Paris au matin et se rend à Marseille où il arrivera le lendemain. Il visite son port et s'adresse à quelques armateurs et fonctionnaires de l'Indochine. Il s'émerveille devant tant d'agitation commerciale et pense que la France est grande et qu'il faut à tout prix conserver cette vivacité pour perpétrer sa grandeur à travers le monde.

    Paul Doumer embarque avec sa femme "Blanche Richel", ses deux enfants "Fernand et Hélène". Ils seront suivis de fonctionnaires de son cabinet et d'officiers. Le "Melbourne", propriété de la "Compagnie des Messageries maritimes" est prêt au départ. Le futur gouverneur laisse sur place des êtres chers ainsi que son fils aîné, resté en Métropole pour cause de fièvre. Au crépuscule, le grand navire quitte le port de Marseille. Le soir, un repas leur est offert mais d'après les archives, seulement la moitié y prendront part. Le lendemain matin 18 janvier 1897, le Melbourne croise le "Courrier de Chine". A son bord, le corps d'Armand Rousseau, le prédécesseur de Doumer. Celui-ci s'inclinera tout en enlevant son chapeau en guise de respect envers le défunt.

    Vincent Thüler

    Paul Doumer embarque pour Sa

     

    Musique d'accompagnement : Germaine Sablon dans "Y'a d'léamoir tout le long des quais"

     


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  • Chères lectrices, chers lecteurs,

    1920, c'est les années folles, la fin de la première guerre mondiale, l'avènement d'une musique qui nous provient de là-bas dans la lointaine Amérique. Pour oublier la récession économique dans laquelle le monde s'est engouffré, l'on se donne du courage pour affronter la réalité. On chante, on danse, on sort dans les bars et restaurants après une fatiguante journée passée dans les bureaux. L'Indochine française n'échappe à cette règle et c'est pas centaines qu'une certaine classe de la société s'offre des excentricités. Indigènes et chinois fortunés, colons de longue date, tous profitent de ce vent de folie pour oublier la morosité ambiante. 

    Le citadin saïgonais, lorsqu'il a terminé son travail, il se retrouve à l'Hôtel de la Rodonde, un lieu qui dit-on dans le milieu est tendance du moment. Construit en 1920 sous l'enseigne "Hôtel de la Rotonde", c'est en 1937 qu'il changera d'identité et sera mondialement connu comme "Saigon Palace Hôtel". 

    Vincent Thüler

    Hôtel de la Rotonde à Saigon

     


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