Chères lectrices, chers lecteurs,

L'opéra de Hanoï en 2013

En 1898, le conseil de la ville de Hanoï sollite le gouverneur pour l'édification d'un théâtre. Ses travaux débutèrent précisément le 7 juin 1901 pour s'achever neuf ans plus tard. Son architecture est principalement axée sur l'opéra Garnier à Paris et calquée sur les plans des deux maîtres-d'oeuvre français, Messieurs Broyer et Harlay. En 1997, l'opéra de Hanoï fut l'objet d'une restauration complète. Celle-ci put avoir lieu grâce à l'intervention du gouvernement français. La plupart des grandes signatures qui intervinrent dans l'histoire politique et économique du jeune état vietnamien se déroulèrent dans la salle des glaces de l'opéra, celle-là même qui fait face à la grande scène. De ces journées mémorables, l'on peut notamment retenir la "présentation du Vietminh à la population, la première session de l'Assemblée nationale de la République nationale du Vietnam ainsi que le premier anniversaire de cette dernière".

Tout au fond du théâtre, l'on peut découvrir le bureau de l'administration, les loges à maquillages (18 au total), 2 salles de répétition ainsi qu'une salle de réunion. Au fil des années, les vietnamiens ont su préserver leur opéra afin qu'il resplendise comme au jour de son inauguration. La superficie de l'opéra est de 2'600 m2 pour une longueur évaluée à 87 mètres, d'une largeur de 30 mètres, d'une hauteur de 34 mètres.

Grand merci à un "ami" pour son autorisation de diffusion de son cliché, celui du grand escalier où l'on accède à la salle principales ainsi qu'aux loges. 

Vous désirez écouter la voix de Joséphine Baker ? Je vous propose de cliquer sur le bouton "Play" qui se trouve en dessous de cette composition artistique. Interprétation sa "Petite Tonkinoise".

Vincent Thüler

Chères lectrices, chers lecteurs,

Port de Saigon en 1925, l'inauguration et la mise à l'eau de l'Albert Sarraut. Conçu spécialement pour le transport des marchandises, il put également accueillir des touristes. Le 11 novembre 1942, il fut torpillé aux alentours de la ville de Cana (Liban du Sud). Il fut renfloué et réparé sur place. Le 12 janvier 1945, il sera incendié par l'armée américaine à Saïgon. Le 6 juin 1945, il sera définitivement coulé à proximité de la ville de Chogao (Province de Tien Giang, Vietnam actuel).

Source de l'information  : Association des amis du musée nationale de la Marine à Paris. Je tiens spécialement à remercier son secrétaire pour sa précieuse collaboration.

Site de l'Association : http://www.aamm.fr/

Vincent Thüler

Chères lectrices, chers lecteurs,

Conscient que leurs idéaux politiques les amèneraient à parcourir les quatre coins du globe, l'écrivain André Malraux et son épouse Clara s'en allèrent, bagages en main, en Indochine française. A leur arrivée, l'heure fut à la mobilisation et c'est serein qu'ensemble, ils parcourirent monts et villages pour sensibiliser les masses sur leurs convictions. En 1923, ils séjournèrent à Phnom Pen, ce bout d'empire que la France administrait depuis Paris et Hanoï. Là-bas, scandale et poursuite judiciaire à l'égard de l'homme de plume. On soupçonne Malraux d'avoir emmené avec lui des objets d'art dans ses bagages. L'intéressé réfute les graves accusations dont il fait l'objet et crie au complot contre sa personne. En 1925, le couple s'en va à Saigon. Ils logeront au Continental Hôtel, lieu mythique et feutré où il convient, qu'importe les tarifs appliqués, d'emménager pour cultivée sa renommée. Il se montre partout et fonde le journal "Indochine". Quant à Clara, elle deviendra journaliste et oeuvrera aux côtés de son mari. 

Vous désirez écouter la voix de l'écrivain ? Je vous propose de cliquer sur le bouton "Play" qui se trouve en dessous de cette composition artistique. Il est question du bonheur !

Vincent Thüler

Chères lectrices, chers lecteurs,

L'aurore vient à peine de pointer le bout de son nez sur le village-pêcheur de "Cam Pha". Ce lundi matin, le ciel est dégagé de tout menaçant nuage. La veille pourtant, le brouillard obstruait toute observation sur l'horizon. Baignée de soleil naissant et propice à de belles croisières, la mer dévoile enfin son calme blanc. A peine levée, Tuyet Vi se hate à parcourir à pieds les  trois cent mètres qui la séparent du port de la mythique Baie d'Along. Modeste de part son statut social, la misérable barque en bois de la petite l'est  tout autant. C'est avec détermination que la jeune fille enjambe le chemin caillouteux afin d'y retrouver le point d'ancrage où son outil de travail se balance au gré des vagues. Là-bas depuis le lieu où elle se trouve, Tuyet Vi apercevoit une foule de touristes en liesse. Pour eux, il est l'heure d'embarquer. Ces occidentaux sont en quête d'architecture naturelle, d'éveil des sens et d'images immortalisées au fond de leur caméra pour la postérité. Eparpillés sur des kilomètres à la ronde, les petits ilots éveillent progressivement en eux les sens. Ces gros cailloux de formes diverses les invitent à l'écriture, à la poésie et à la réflexion.

Du temps où les français se rendaient à la Baie d'Along pour un repas dominical, ils baptisèrent certaines de ces cavités qui les émerveillaient. *Grottes des merveilles, grottes de la surprise". Certains dates et phrases sont encore lisibles sur les parois ce qui attire l'oeil des érudits en histoire.

Vincent Thüler

Chères lectrices, chers lecteurs,

Permettez-moi de vous transmette la bienvenue sur mon journal de bord. Les publications qui sont diffusées quotidiennement ici se veulent avant tout "historiques" et "apolitiques". Sur ce blog, il est nullement question de faire l'apologie de qui que soit, qu'il s'agisse d'une personnalité ou d'un objet quelconque. Chaque individu qui a marqué l'histoire de ce mythique coin de terre a droit de parole, donc légitime en dépit de la nature de ses faits passés.

L'histoire du Vietnam se distingue par trois de ses  principales périodes "phares" à savoir :

• - la présence chinoise
• - la présence française et japonaise
• - la présence américaine

Bien que le titre de mon blog fut baptisé "Indochine française, la perle de l'Asie du sud-est", certain qu'au fil des pages qui vous seront présentées, j'aborderai cette douloureuse période "américaine" car intimement associée selon moi à l'empire colonial français.

Pour conclure, j'espère que vous prendrez plaisir à me lire et à me commenter de temps en temps. Je vous souhaite bien du plaisir lors de vos passages chez moi ! Revenez souvent et faite parler autour de vous !

Un petit clic sur le lecteur "audio" qui vous est proposé ci-dessous et vous voilà immergé dans l'univers musical de "l'Amant", film réalité par Jean-Jacques Annaud.

Vincent Thüler