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Par NguyenPhumy le 8 Septembre 2013 à 14:16
Chères lectrices, chers lecteurs,
Le 21 janvier 1875, le comptoir d'escompte de Paris et le Crédit industriel et commercial (CIC) fondent ensemble la "Banque Franco Chinoise" (BFC) pour être l'institut monénaire qui diffusera l'émission de monnaie à Pondichéry (Inde française) et en Conchinchine (Indochine française). Plusieurs succursales verront successivement le jour notamment dans les villes de :
Saïgon, Hanoï, Tourane (Da Nang), Dalat, Can Tho, Haiphong, Hué, Phnom Penh (Cambodge) et Battambang (ville de l'ouest du Cambodge).
En 1922, la BFC deviendra, sous la même abréviation, la Banque Française Commerciale (BFC). En 1968, son siège social sera à 74, rue Saint-Lazarre à Paris. La BFC sera rachetée par
- - la compagnie lyonnaise de financement immoblier en 1986
- - la Mauritus Commercial Bank en 1886
- - la Société générale en 2003
- - le crédit Lyonnais en 2005
En annexe, la photo de la Banque Française du Commerce à Saigon ainsi que l'illustration d'une action au porteur d'un montant de 200 francs.
Gouverneurs de l'Indochine : Maurice Long de 1919 à 1922 (décédé lors d'un accident lorsqu'il s'en est retourné en Métropole le 15 janvier 1923)
1 commentaire -
Par NguyenPhumy le 8 Septembre 2013 à 11:16
Chères lectrices, chers lecteurs,
Sous l'impulsion des gouverneurs généraux de l'Indochine :
"Alexandre Varenne" (1925 à 1928) et
"Pierre-Marie Antoine Pasquier" (1928 à 1934)
... le "Petit Lyée de Dalat voit le jour. A en croire les précieuseses archives que je viens de consulter, c'est dans cet établissement scolaire que l'on concentre l'élite des professeurs de toute l'Indochine. L'établissement est strictement réservé aux français et aux europépens. Tous les jours, les élèves sont méticuleusement suivis par un médecin et plusieurs infirmières diplômées. Une nourriture équilibrée est servie trois fois par jours.
Vincent Thüler
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Par NguyenPhumy le 8 Septembre 2013 à 10:20
Chères lectrices, chers, lecteurs,
Période entre deux guerres oblige, une étrange atmosphère règne sur l'ensemble de l'ex-Indochinoise française. Entre sérénité et éparses rebellions nationalistes, un semblant de paix demeure tout de même sur Saïgon. Même si la troupe coloniale n'est plus présente, il n'en demeure pas moins que les civils français ont toujours enseigne dans les villes et villages. L'on s'amuse, on danse, on chante, on rit. La vie reprend petit à petit son droit.
Juillet et août 1962, la chanteuse "Dalida" se produit au théâtre du Rex Hôtel. C'est l'hystérie la plus totale dans la rue de la ville. C'est dans une salle archie comble que l'artiste de variété se produira.
Vincent Thüler
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Par NguyenPhumy le 7 Septembre 2013 à 17:40
Chères lectrices, chers lecteurs,
Voici des gens ordinaires, des colons français reliant Saïgon à Bangkok. Le vieux vapeur "J.-B- Say" les y emène et c'est au bout de deux journées et demie qu'ils accosteront là-bas, dans cette inconnue dont ils n'ont qu'entendu la renommée par voie de presse. L'herbe n'est pas plus verte dans le royaume du Siam se disaient-ils mais qu'importe, il fallait franchir le pas. Oser l'aventure même si celle-ci mène à l'impasse. Vêtues de leurs plus beaux habits, le groupe arrive au port de Saigon. Quelque peu fatigués par un harassant trajet en bus dont ils ne conservent pas un agréable souvenir, c'est soulagés qu'ils embarquent sur ce bateau-messagerie construit 1891 dans les chantiers de Saïgon. Le prix du billet défie toute concurrence à bord. Les passagers acceptent d'être logés modestement et de cohabiter avec les membres d'équipage. Pour se passer le temps, on s'instruit, on chante, on discute de tout et de rien. La journée voit se défiler les projets les plus fous comme par exemple, l'achat au comptant d'un domaine dans la campagne Thaï. Et puis c'est le silence, les mots qui peinent à sortir de la bouche car cette aisance financière, ils ne la possèdent nullement. L'arrivée à Bangkok est annoncée avec fracas. A l'horizon, les indochinois constatent de paysages identiques. Ils se regardent entre eux et s'interrogent. Et si la vie n'était pas meilleure ici, se disent-ils. A quai, les autochtones s'expriment différemment, la phonétique est différente ce qui effraie nos émigrés en quête d'un monde meilleur.
Vincent Thüler
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Par NguyenPhumy le 7 Septembre 2013 à 10:49
Cliché d'arrière-plan (laboureur de la ville de Sa Pa), avec l'aimable autorisation d'un "Ami", qu'il en soit remercié ici même.
Musique traditionnelle d'accompagnement, "Cam Ly", chanteuse vietnamienne contemporaine. Pour y accéder, un simple clic sur le lecteur ci-dessous représenté.
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